Grâce aux réseaux sociaux, tous les utilisateurs peuvent soigner leur e-reputation et même, devenir des stars du net. En se faisant connaitre par les réseaux sociaux comme facebook ou twitter, de plus en plus de personnes entendent parler d’eux, et certains finissent par acquérir une réelle reconnaissance et apparaitre dans les émissions télévisées. Ce phénomène de « buzz » est de plus en plus répandu, notamment à partir de vidéos youtube ou dailymotion. Norman, connu par sa chaine youtube « Norman fait des vidéos », réalise des vidéos humoristiques qui ont connu un immense succès au point de le faire apparaitre dans un film, sorti au cinéma en 2013, « pas très normales activités ». On peut même dire qu’une nouvelle catégorie d’humoristes, 100% net, est apparue, avec un humour et un certain type de vidéos bien à eux. Des musiciens peuvent aussi percer en partageant leurs chansons sur les réseaux sociaux. Le petit plus de cette nouvelle ère de communication internet est le sentiment que c’est le public qui détient le pouvoir, c’est grâce aux fans des réseaux sociaux que les artistes peuvent se faire connaitre, laissant directement le libre choix aux internautes.
Employeurs et e-réputations
Facebook, Twitter, Ask, tous les réseaux sociaux sont aujourd’hui au cœur de notre vie. Il faut désormais apprendre à faire la différence entre vie privée et vie publique. Quelle partie de sa vie DOIT on garder pour soi et quelle partie pouvons nous étaler au grand jour?
Les réseaux sociaux se développent de plus en plus de nos jours. A tel point que les restrictions d’âge sécurisant l’accès au site sont facilement contournables. Les jeunes s’inscrivent de plus en plus tôt sur ces réseaux sociaux. Du coup, ne connaissant pas les dangers de ces derniers, ils ont tendance à partager et à publier tout et n’importe quoi sans véritablement connaître les limites à mettre en place.
Le principal problème des réseaux sociaux est qu’il existe une mémoire virtuelle qui garde toutes les informations. C’est donc plus tard, lors de la recherche d’un emploi ou d’une formation que toutes ces informations sont réutilisées contre nous. Ainsi les photos des soirées, les commentaires malvenus sont étalés au grand jour. Pour quelques centimes d’euros l’employeur peut accéder à votre propriété virtuelle et vous jugez par rapport à celle-ci.
C’est pour cela qu’il est très important de tenir à jour vos profils virtuels. Il faut apprendre à contrôler son profil en positif et négatif : savoir contrôler son image et ne pas avoir de photos compromettantes mais aussi savoir mettre en avant ses atouts. En effet, les réseaux sociaux, et notamment Facebook, permettent de mettre en avant nos expériences professionnelles, nos passions, nos centres d’intérêt, notre lieu de logement…
Constituant virtuellement un mini-CV, il faut toujours avoir à l’esprit que lorsqu’un employeur reçoit votre candidature, la première chose qu’il va aller voir est votre profil Facebook. Il est donc important d’être actif sur ce réseau social mais sans en faire trop cependant, à vous de trouver le juste milieu !
Le téléchargement illégal
La révolution d’Internet permet d’explorer de nouveaux horizons. Désormais un monde de possiblités s’ouvre à l’utilisateur d’Internet, dès qu’il a besoin de quelque chose, qu’il veut un renseignement que ce soit une information d’actualité, la météo, un prix, une adresse, une information en économie, en histoire, il peut la trouver en un temps record, et ce, à n’importe quel moment du jour et de la nuit. Internet devient donc particulièrement attractif et surtout pratique. Mais encore plus que ça, Internet est une plateforme gratuite et accessible à tous. Partant du principe d’un service gratuit, profondément ancré dans la démocratie, de nombreuses astuces de la vie quotidienne ont été crées, venant perturber l’équilibre de la société de consommation. Le téléchargement gratuit et donc illégal a été le premier proposé sur internet. Des logiciels comme E-mule à télécharger sur son ordinateur permettent d’avoir accès à un nombre illimités de films à télécharger. Depuis le téléchargement s’est simplifié et est encore plus accessible, n’importe quel film ou chanson est accessible en téléchargement en effectuant une recherche sur n’importe quel moteur de recherche en ligne.
Ainsi, les films sont touchés eux aussi par ce phénomène Internet. Des plateformes ont été crées, sur lesquels des films sont postés en « streaming ». C’est à dire que les films sont disponibles en ligne, sans être téléchargés. A partir de sites l’utilisateur cherche un film et plusieurs plateformes lui sont proposées pour le regarder. La plateforme permet de rendre le film accessible et de le convertir au bon format. Ainsi l’utilisateur peut donc regarder des films gratuitement, légalement et sans limites, ou presque. Megaupload en est le parfait exemple, proposant d’un côté le téléchargement, toujours illégal, et le visionnage en ligne de film, censé être légal. Cependant le succès de ce site et du téléchargement effraie, et annonce la mort des DVD et CD pour la musique. Le site Megaupload a donc vite été interdit, supprimant ainsi l’alternative de la gratuité légale et obligeant ainsi l’utilisateur à choisir : payer et rester dans la légalité, ou choisir la facilité, à ses risques et périls..
E-réputation et nettoyage du web
http://www.youtube.com/watch?v=lMilu7SCK7Y
Si l’E-reputation est un concept très personnel, il tend de plus en plus vers le domaine professionnel. L’informatique a offert une nouvelle vitrine de soi-même qui diffère des précédentes. Elle offre aux employeurs un nouveau moyen de contrôle sur ces employés ou futurs employés.
Cette vidéo, réalisée par une agence de référencement et conception de sites intenret pour PME et PMI, met en exergue les possibilités plutôt néfastes de l’e-réputation sur le net. Le net est avant tout un nouvel index d’informations, d’avis. Dans le domaine professionnel, chaque entreprise a donc des avis, bien entendu publics puisque la plupart du temps diffusés sur des sites internet publics. Le système du bouche à oreille a été substitué, il s’agit donc aujourd’hui pour les entreprises de montrer patte blanche sur le net pour avoir une e-réputation convenable et donc espérer une clientèle plus nombreuse et plus fidèle.
Toutefois, une entreprise ne peut pas non plus se reposer sur ses lauriers quant à sa e-réputation. Un avis négatif est très vite déposé sur le net et peut endommager les relations professionnelles. Si l’e-réputation peut confirmer une idée sur l’entreprise et accorder du crédit à celle-ci, elle peut aussi être perçue comme un cercle vicieux où un simple client peut, via son ordinateur, mettre à mal les relations de l’entreprise. Ceci peut être d’autant plus dangereux que l’avis reste sur la toile, pouvant inquiéter sur le long terme la société. Il peut donc s’avérer très délicat pour une entreprise d’entretenir une e-réputation solide et fiable pendant un laps de temps conséquent.
L’e-réputation apparait tout naturellement aujourd’hui comme un nouvel objet marketing de l’entreprise. Elle se doit d’être entretenue autant que la publicité ou les offres commerciales. C’est en partie ce que cette agence propose à ses clients, soucieux d’avoir une vitrine favorisant les relations. Avant tout, c’est une activité sur les réseaux sociaux qui va permettre cet entretien de l’e-réputation. Les internautes pourront échanger sur l’entreprise, partager leurs avis ce qui peut, comme vu précédemment, être néfaste à la société.
Si trop d’avis diffamatoires sont publiés, on peut se demander si l’entreprise n’est pas sujet d’attaques de faux internautes qui peuvent être des concurrents ou ex-clients. Pour lutter contre cela, les institutions traquent ces avis et analysent leur provenance. A la base, l’entreprise n’a pas de droit de contrôle sur les avis qu’on dépose sur elle, toutefois elle peut demander exceptionnellement l’aide des institutions si elle juge que les propos divulgués ne sont pas rationnels et dans le simple but de critiquer la société.
Bienvenue sur notre blog !!
Nous sommes quatre étudiants de la licence Information et Communication à Bordeaux 3. Dans le cadre de de nos études nous avons un blog à créer sur le lien entre l’informatique et la communication ainsi que son rôle dans notre société actuelle.
Les deux thèmes présents dans notre blog seront l’e-réputation et le téléchargement illégal.
Véritable problème dans notre société, l’e-reputation est désormais au cœur des problèmes des jeunes, souvent très actifs sur les réseaux sociaux. Comment gérer son image virtuelle et quels sont les dangers encourus? Vous trouverez sur notre blog quelques conseils à mettre en place afin de réussir au mieux votre intégration virtuelle.
Le téléchargement illégal à, quant à lui, beaucoup fait parler de lui notamment avec la nouvelle loi Hadopi. Risques et menaces, venez consulter nos articles pour en savoir plus.
Bonne visite et n’hésitez pas à partager le lien sur Facebook ou Twitter !
Le triste exemple d’Amanda Todd
http://www.youtube.com/watch?v=IyHX7wMJBY0
L’un des exemples les plus marquants des côtés sombres de l’e-réputation et du problème du droit d’oubli en général, est la malheureuse histoire d’Amanda Todd qui enflamma le web l’an passé.
Retour en 2009. Jeune adolescente canadienne de 12 ans, Amanda Todd vivait une vie paisible et banale, entourée de ses amis et de sa famille. En recherche de reconnaissance, comme beaucoup d’adolescents de cet âge, elle avait rencontré un homme sur un site de tchat internet qui s’était rapproché d’elle en la complimentant, lui disant ce qu’elle voulait entendre. Il l’avait finalement poussé à montrer sa poitrine via webcam. L’homme, ou plutôt l’enfoiré en question, enregistra l’image des seins nus d’Amanda et réussit à la localiser. Il connaissait son Facebook, son adresse, son école, et même sa liste d’amis. Il commença à lui faire du chantage : si elle ne se montrait pas nue pour lui, il diffuserait les photos. C’est ainsi qu’il transforma la vie de la jeune fille en véritable cauchemar, cauchemar qui dura 3 ans jusqu’au suicide de l’adolescente.
Il exécuta ses menaces en diffusant les images des seins nus d’Amanda sur Facebook, ce qui ne tarda pas à la transformer en bouc-émissaire de son école. Elle perdit tous ses amis et s’écroula sous le poids des nombreuses insultes qui fusaient sur le réseau social et des menaces de l’homme à la base de cet enfer. Perdant toute confiance et respect envers elle-même, elle sombra dans la dépression, l’alcool et la drogue. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Amanda tenta de changer de vie, en déménageant et changeant de compte Facebook, et réussit petit à petit à retrouver un peu de confort, malgré un état encore dépressif.
Mais un an plus tard, l’homme refit surface et créa un compte Facebook dont l’image de profil était la photo qui avait détruit la vie de l’adolescente. Et le cycle infernal reprit de plus belle : insultes et harcèlement, d’abord sur Facebook puis à l’école. Maintenant âgée de 15 ans Amanda déménagea une seconde fois, pensant laisser une bonne fois pour toute cette histoire derrière elle, malgré la blessure irréparable dans sa confiance en soi et des crises d’anxiété et de panique quotidiennes. Soutenue par un « vieil ami », elle réussit à retrouver goût à la vie, avant de retomber une nouvelle fois dans un piège. Ce «vieil ami », qui avait un poids considérable dans le moral d’Amanda, l’invita à venir chez lui pendant que sa petite amie était en vacances, et ils eurent ensemble une relation sexuelle. La petite amie en question apprit la chose et vint frapper l’adolescente à la sortie de son lycée. Se sentant au plus mal, Amanda tenta de se suicider en ingurgitant de l’eau de javel mais elle fut sauvée à l’hôpital.
Là encore les réseaux sociaux montrèrent leurs côtés sombres : au lieu de messages de soutien, ce sont des dizaines d’insultes, de messages l’invitant à retenter un suicide, que l’adolescente trouva sur son mur Facebook à son retour chez elle. Sa dépression et son anxiété redoublèrent et elle déménagea une troisième fois. Mais son e-réputation la suivi les menaces, les messages d’insultes et d’invitation au suicide continuaient à fuser sur Facebook. Elle fit une overdose d’antidépresseur et fut sauvée in extremis, après deux jours d’état critique à l’hôpital. Ne pouvant même plus sortir de chez elle, Amanda publia, le 7 septembre 2012, une vidéo d’appel à l’aide qui retrace toute son histoire et où elle explique ses sentiments. Elle dit être seule et ne plus en pouvoir de cette vie déchirée par le harcèlement moral, et demande de l’aide de quelqu’un, au moins une personne qui pourra lui redonner goût à la vie. Mais le 10 Octobre, l’adolescente fût retrouvée morte chez elle, décédée par suicide.
Sa vidéo fit le buzz dans les semaines qui suivirent et son histoire enflamma le web, de nombreux groupes Facebook de soutien se créèrent et de nombreux articles appelaient à faire attention aux dangers de l’e-réputation. Une belle blague quand on pense aux trois années de solitude et de désespoir qu’a connu l’adolescente.
Malgré tout, l’histoire d’Amanda Todd qui déchaîna tant les passions, reste un exemple puissant quant aux dangers de l’e-réputation. Une simple photo sur Facebook peut détruire une vie entière. Elle pose aussi la question des dangers du web en général pour les enfants et les adolescents. L’utilisation d’internet « banalise » les actes néfastes, tels que les insultes et les menaces, mais leurs impacts restent les mêmes sur victime.
Êtes-vous maître de votre identité virtuelle ?
Calculer l’ampleur de son e-réputation, c’est ce que propose ce site (http://ereputation.paris.fr/ ) créé par la mairie de Paris.
Le principe est simple : on se connecte avec son compte Facebook, représentant généralement le mieux notre identité sur internet, et on répond à un rapide questionnaire duquel découlera un score jugeant si on est capable ou non de gérer notre e-réputation.
Les questions tournent autour de nos amis Facebook, nos activités, nos photos, nos statuts dans le temps et permettent de confronter la réalité et la fiction : seriez-vous fier de montrer la totalité de vos photos Facebook à vos parents ? Ou à votre Boss ? Quel effet ça fait de relire ce vieux statut que vous aviez écrit il y a 5 ans ?,
Après avoir réalisé le test, on remet en question nos faits et gestes sur internet. Il ne faut jamais oublier que toutes nos activités sur les réseaux sociaux, qui constituent notre e-réputation, laissent des traces que l’on peut facilement retrouver, et dont tout le monde à accès. Et il est facile de se faire juger par ces traces.
Ainsi comprend-on le but du site : faire rendre compte aux utilisateurs des réseaux sociaux de ce que représente leur e-réputation, leur donner un regard extérieur sur leur activité de vie virtuelle.
Un bon score au test du site traduit une bonne gestion de notre e-réputation, tandis qu’un mauvais score montre que l’on assume pas cette dernière, qu’elle s’éloigne de notre identité « réelle » et donc qu’elle est potentiellement dangereuse pour notre image.
Car il ne faut pas l’oublier, si l’e-réputation a permit à certains d’être reconnus, elle pose aussi beaucoup de problèmes, de crédibilité qui eux ne sont pas virtuels et ont des impacts sur la vie réelle.
Bref, je vous conseille de faire le test pour garder un œil et une main sur ce votre e-réputation.
Personnellement j’ai obtenu un score de 84. Et vous ?
Isic et le web 